Avec beaucoup de réalisme et d’aisance, les Sfaxiens ont clôturé l’affaire en une mi-temps. Il a suffi d’un penalty pour que le CSS se qualifie pour les demi-finales.
Stade Taïeb-Mhiri. CSS bat OB : 1-0. (Score acquis à la mi-temps). But d’Aymen Harzi (45’+2 ; S.p). Arbitrage de Sadok Selmi
CSS : Gaaloul, Ammar, Dagdoug, Maaroufi, Ghouma, Hammemi (Karoui 54’), Sokari (Ben Ameur 78’), Kouakou, Soulah (Tabelsi 65’), Harzi et Eduwo (Chawat 78’).
OB : Boughanmi, Mhadhebi, Fraj, Traoré, Klousseh, Khémissi (Habboubi 86’), Ben Yahia, Maouani (Hanchi 56’), Ifia (Hedhli 56’), Jebali et Bessan (Rahmani 77’).
Le Stade Taïeb-Mhiri a été, hier, le théâtre de l’une des confrontations phares des quarts de finale, mettant aux prises deux spécialistes de la Coupe de Tunisie, en l’occurrence le CSS et l’OB. Une finale avant la lettre qui a opposé deux protagonistes qui cherchaient l’un comme l’autre à terminer la saison sur une note positive. Toutefois, la pression pesait beaucoup plus sur les épaules des joueurs sfaxiens éliminés en Coupe de la CAF et qui ont clôturé l’exercice en championnat à la cinquième place. Pour les Béjaois, l’essentiel a été fait en sauvant leur place parmi l’élite. L’épreuve de coupe constituait une plus-value.
Sfaxiens et Béjaois ont mis du temps avant d’entrer progressivement dans le match. Par ailleurs, les premières tentatives étaient sans véritable danger pour les défenses. Il a fallu attendre la 18’ pour assister à la première grosse occasion du match lorsque Harzi se faufila sur la gauche, servit Eduwo qui reprit légèrement à côté. Pour les Béjaois, on a dû attendre la 33’ pour voir leur attaque à l’œuvre quand Mhadhebi centra de la droite pour Bessan dont le tir croisé frôla le montant droit de la cage de Gaaloul.
Et alors que l’arbitre s’apprêtait à renvoyer les deux équipes aux vestiaires pour la pause mi-temps, le portier béjaois Boughanmi commit l’irréparable en fauchant Ammar. Sans hésitation, l’arbitre accorda un penalty au CSS, transformé par Harzi (45’+2).
Rien ne sert de courir…
De retour des vestiaires, les Sfaxiens ont prôné la carte de la prudence, alors que les Béjaois, n’ayant rien plus à perdre, ont opté pour l’attaque à outrance. Toutefois, la précipitation dans les 30 derniers mètres a empêché les visiteurs de créer le danger. Par ailleurs, la seule fois où les Bejaois se sont montrés réellement dangereux, c’était à la 74’ lorsque Gaaloul, auteur d’une jolie parade, s’interposa au tir puissant de Bessan.
Les deux entraîneurs ont opéré chacun des changements. Sauf que du côté des visiteurs, les changements opérés par Mkacher n’ont pas apporté la plus-value escomptée à l’animation offensive. Par contre, beaucoup de réalisme et d’aisance dans le jeu des Sfaxiens qui, à chaque accélération, étaient en mesure d’apporter le coup de massue, notamment à la 84’ quand le tir croisé de Ghouma frôla le montant droit de la cage de Boughanmi.
Bref, le métier des Sfaxiens l’a emporté. Hamadi Daou a su maîtriser la cadence sans gaspiller de l’énergie. Quant à Mohamed Mkacher, il a du pain sur la planche. De la précipitation et beaucoup de déchets dans le jeu ont empêché les Béjaois de revenir dans le match.
